Heures d’été

Notre évêque revient sur la vie du Diocèse en cette fin d’année. « Une année difficile », il ne le cache pas. Mais une année riche. Notamment avec, à la fin du mois de juin, l’ordination de Thomas Cruchet et Nicolas Harel qui seront envoyés en septembre pour un premier ministère respectivement à Saint Nazaire et à Ancenis.

Mais notre évêque, tout en se réjouissant de ces deux nouveaux pasteurs, rappelle aussi que « tout le monde est associé à la vie de l’Église et (qu’) il y a de la place pour tout le monde ! Il est important que chacun dans les paroisses prenne ne serait-ce qu’une petite part du service de la Communauté », dans la mesure bien entendu de sa disponibilité et en tenant compte de son charisme dans les différentes dimensions de la vie de l’église : la prière, le service ou l’évangélisation.

« Nous refaire une santé spirituelle », durant ce temps de vacances. C’est aussi son appel en début d’été. Savoir se reposer physiquement est bien entendu nécessaire, rencontrer la famille, les amis aussi. Mais « quelle place donnerons-nous au ressourcement spirituel ? » En ce sens, notre évêque accorde personnellement de l’importance aux temps forts que sont des pèlerinages locaux, notamment au 15 août. Mentionnons ici le pèlerinage de l’Assomption à l’étang de Gruellau, à Treffieux et à La Salette à Sion les Mines. Notre évêque souligne de son côté l’importance à ses yeux du pèlerinage d’été à Lourdes, ou encore des « douze cent ans de l’abbatiale de Saint Philbert-de-Grand-Lieu ».

Mais il insiste aussi sur l’importance du temps qu’on peut se donner pour lire ou pour prier un peu plus longuement. « Je vois des familles entières qui, par exemple, vont dans des lieux de ressourcement. (…) On ne peut pas vivre notre vie chrétienne si nous ne nous ressourçons pas régulièrement ». Et le père James, devançant les réactions de ceux qui pensent que « nos parents ne faisaient pas cela », explique que le contexte a changé : « Nous ne sommes plus dans le cadre de la chrétienté qu’ils ont connue ». Et il faut aussi mentionner le fait que le rythme de vie de nos contemporains s’est considérablement accéléré, ces dernières décennies.

La réalité de l’été, c’est aussi la rencontre avec des personnes nouvelles venant par chez nous en vacances ou avec celles que nous irons rencontrer au cours de nos voyages. La vie chrétienne ne prend pas de vacances !

Enfin, l’été est aussi un temps de préparation à l’année à venir. Notre évêque souligne en particulier le temps de formation de jeunes (ou moins jeunes), parfois des couples, qui ont le projet, avec la DCC (Délégation Catholique pour la Coopération), de donner un ou deux ans de leur vie pour un service missionnaire à l’étranger.

Je ne serais pas assez complet si j’oubliais de mentionner ceux pour qui l’été est une période de travail parfois plus intense qu’à d’autres moments de l’année, notamment les agriculteurs. Nous ne pouvons que leur souhaiter de pouvoir trouver, dans l’accomplissement même de leurs tâches quotidiennes, les moyens de leur propre ressourcement.

Qui que nous soyons, ne manquons pas les rendez-vous de l’été que Dieu nous donne !

Père Rémy CROCHU

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