Un an de mission auprès des jeunes Collégiens de Derval 6e et 5e

Tout d’abord, j’aimerais rendre grâce au Seigneur pour cette Bonne Nouvelle. Quelle joie d’être au service de l’Eglise et de servir le Seigneur.

Je l’ai vraiment reçu comme un appel.

Seulement voilà : la première question que je me suis posée : « Pourquoi moi », « Est-ce-que je vais être à la hauteur ? », « Vais-je arriver à tout concilier, travail à la ferme, vie de famille, et la mission ? » Biensûre que non, c’est IMPOSSIBLE !!!

Comment faire ? Beaucoup de question se bousculent, et, il faut rendre une réponse rapidement.

Je prends le « Prions en l’Eglise » à la date du jour, et la parole de Jésus : « Viens, et suis-moi ».

La réponse, je l’ai reçu du « Prions en l’Eglise », le jour suivant : « Ait confiance, envers et contre tout ».

En fait, je me suis sentie un peu perdue. Que vont dire les gens ?

Et mes enfants qui m’ont fortement conseillés pour dire « Oui, à Dieu ».

Il a fallut tout découvrir. Un an de mission demande beaucoup d’implication et beaucoup d’investissement personnel.

C’est arrivé à un bon moment de ma vie.

Un an de mission, c’est un an où j’ai pu grandir et approfondir ma foi, grâce notamment à la formation théologique. J’ai une autre relation avec Dieu, je me sens un peu plus proche de lui.

Cela me permet d’essayer d’être bienveillante envers chacun, chacune d’entre nous, de rester humble simple, et d’être en vérité avec moi-même. De garder l’esprit fraternel. Je dis bien : « essayer », car je ne suis pas parfaite, j’ai sans doute commis des erreurs, où froissé quelques personnes. C’est la raison pour laquelle, je me rends au Sacrement du Pardon dès que ça se présente à moi.

Je rends grâce à toutes les personnes que j’ai rencontrées, notamment, les collègues de notre équipe pastorale, l’équipe enseignante du Collège de Derval, et la directrice. Des liens se sont créés, se sentir soutenu, au lieu de se quereller pour un petit rien, est une vraie richesse. C’est un grand bonheur.

C’est aussi beaucoup de préparation, de fatigues, parfois, mais les jeunes,quand ils me disent « Merci Catherine et à la semaine prochaine, c’était trop bien l’aumônerie, aujourd’hui… » me permettent d’avancer. Les jeunes ont besoin de s’ouvrir à Dieu. Qu’ils sont beaux !!

Je rends grâce au Seigneur, quelle joie d’être au Service de l’Eglise. Que le Seigneur est bon !!

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