La fête de la Toussaint (1er novembre) illumine le jour suivant, le 2 novembre : la commémoration de tous les fidèles défunts. Ce jour-là, en association avec tous les saints connus ou inconnus, l’Église prie particulièrement pour tous les défunts dans l’espérance de la vie éternelle. Le mot cimetière signifie lieu de repos. La tombe avec sa croix rappelle cette espérance chrétienne. La commémoration des défunts est l’occasion particulière pour les familles de prier pour leurs proches qui sont morts, en demandant au Seigneur de les accueillir, à la Vierge Marie et à tous les saints de les accompagner. Ce jour-là, les familles sont encouragées à aller se recueillir sur les tombes de leurs proches et déposer des fleurs, signe de vie. Une telle visite doit avoir pour but de manifester les liens qui existent entre le défunt et ses proches. C’est un moment important pour faire mémoire de ceux qui nous ont quittés dans l’espérance de les rejoindre un jour auprès de Dieu.
Dans nos paroisses, nous invitons les familles, touchées par le deuil au cours de l’année, à venir prier avec nous tous (elles ont reçu une carte en ce sens) (voir horaires et lieux pour les messes et vêpres ci-dessus). Prier pour les défunts, c’est croire en la promesse de la vie éternelle : « Moi, dit Jésus, je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi, même s’il meurt, vivra » Jean 11,25
La tradition de l’Eglise voit dans tout ceci une expression de la foi dans la communion des saints.
Parmi ces prières, vient en premier lieu la messe, puis les prières personnelles, les aumônes, les œuvres de miséricorde, les célébrations de commémoration des défunts, le psaume 129 (De profundis, des profondeurs je crie vers toi) et la visite au cimetière.
Père Pierre-Yves BUGEL
PRIERE DE LA TOUSSAINT – SAINTS DU QUOTIDIEN
SEIGNEUR JÉSUS,
quand on parlait des saints, autrefois, on admirait et on avait peur. Tant de pénitences et de souffrances, tant de faits extraordinaires. Quels géants !
Et puis, un jour, avec la “petite voie” de Thérèse, on s’est dit : “Moi aussi, je peux devenir un saint”. Mais on cherchait quand même des choses en marge de la vie.
Maintenant, on voit mieux que le chantier de la sainteté, c’est la vie quotidienne. Avec mon travail, ma famille, ma santé, mes problèmes, dans ma vie très modeste, je dois devenir celui qui trouve toujours le moyen d’aimer.
Aide-moi à mieux accepter ma vie, à mieux la regarder, à la fouiller pour voir comment, là-dedans, il y a l’Évangile à vivre. Je te prie aujourd’hui pour que naissent partout des saints de la vie quotidienne.
Samedi 29 octobre : permanence pour confessions sacrement de la réconciliation, de 10h à 11h45 églises de Derval et Nozay.