Le Nouvel An 2015
Bonne Année où le meilleur reste à venir !
Le nouvel an est une occasion à saisir dans ce qu’il fait exprimer. Ces semaines de janvier, nous aimons offrir des vœux de « bonne année », ces mots résonnent à chaque coin de rue, des quartiers et des villages, dans nos familles et aussi nos paroisses. Nous posons un regard sur les autres, proches ou plus lointains, en souhaitant pour eux du bonheur. Sans doute, nous le faisons largement, et il ne s’agit pas de nous en priver : renouer une relation, par internet, par téléphone, un courrier, un échange de vœux … Même si nous trouvons cela un peu formel parfois, il me semble qu’il s’agit d’une démarche profonde. Il s’agit de faire nôtres des pensées qui sont celles de Dieu lui-même. Ceci se rapproche d’une bénédiction. Bénir c’est dire du bien de l’autre, voir le bien chez lui, une présence, une qualité, un talent, un charisme même. Il y a quelque chose de prometteur si nous vivons cette démarche de cette manière.
Nous vivons ces vœux dans une période où bien des inquiétudes traversent nos familles et sociétés (fragilité de l’emploi, des ménages, de la jeunesse, de l’économie dans nos pays, de l’accueil des migrants, des questions fondamentales). Par exemple en 2015, une menace particulière pèse sur les personnes âgées, les malades, les personnes handicapées, autour d’un projet de loi pour légaliser l’euthanasie ou des gestes euthanasiques. La Marche pour la vie le dimanche 25 janvier à Paris vient rappeler la gravité et l’urgence de ces questions.
Souvent nous entendons « le pire est à venir ». C’est une manière de voir. Dans le cadre de ce bulletin et de notre site internet, il nous semble qu’avec Dieu, « c’est plutôt le meilleur reste à venir ». Les assemblées nombreuses à l’occasion de Noël, les fêtes de famille, les temps de convivialité ces derniers jours sont autant de signes que le meilleur reste à construire et à accueillir dans la lumière de la foi.
En ce début d’année, contre la tentation du fatalisme qui pourrait bien nous assaillir y compris parfois dans nos communautés chrétiennes, acceptons de fonder, de bâtir autrement et dans le changement parfois. L’année de la vie consacrée, l’accompagnement vers les sacrements, les temps autour de « la joie de l’évangile » (exhortation du St Père François), le temps fort « Happy Day » pour les jeunes à Nantes, la perspective d’un rassemblement à l’abbaye de Melleray avec le festival de la joie seront des espaces pour entrer dans le mouvement de l’audace de la mission.
Que cette année soit belle, qu’elle soit bénie par chacun dans ses choix et sa disponibilité aux appels de 2015. Que nos vœux expriment notre regard éclairé par ce que nous venons de célébrer à Noël et l’Epiphanie.
A chacun, au nom de l’équipe pastorale, je souhaite une bonne année. Père Pierre-Yves