ECHO D’UNE EQUIPE FRATERNELLE DE FOI
À l’invitation de notre évêque, Monseigneur Jean-Paul James, le samedi 24, pour les jeunes, et le dimanche 25 juin, pour tous, se déroulera au Petit Port de Nantes la fête des Journées Eucharistiques Missionnaires. Nous sommes tous invités. Et depuis des semaines, sur nos deux paroisses Saint Guénolé et Saint Clair, une trentaine d’équipes fraternelles de foi se réunissent régulièrement chez les uns et les autres. Le 25 juin tous sont invités, équipiers et non-équipiers.
Pour notre part, avec quelques familles accompagnées de leurs tout jeunes enfants, nous nous sommes retrouvés trois lundis pour partager sur l’Évangile du dimanche suivant. En voici un écho.
À l’écoute de la conversation entre Jésus et la Samaritaine.
Après que l’un d’entre nous a lu le passage de l’Évangile, nous en saisissons toute l’actualité. Quelle force dans la méditation de cette conversation de Jésus avec la Samaritaine autour du puits de Jacob ! « Si tu savais le don de Dieu et qui est celui qui te parle, c’est toi qui lui aurais demandé à boire et Il t’aurait donné de l’eau vive ! » Jésus nous donne son eau vive pour étancher notre soif de sens et d’Amour. Car avouons-le, ces derniers mois au milieu de la bourrasque médiatique qui a soufflé sur nous, il n’était pas facile de rester sereins. En effet, nos familles, nos lieux de vie, sont devenus des endroits où se déversent par vagues quotidiennes des monceaux d’informations les plus variées. C’est trop ! Comment préserver sérénité et saines relations humaines ? Bien des familles sont en souffrance. Sur leurs écrans les enfants sont attirés par les voix charmeuses de sirènes nouvelles dont personne n’imaginait ni la force ni l’attrait, les parents sont à la peine, et les grands-parents regardent tout cela avec chagrin. Or nous savons bien que si tout se vaut, rien ne vaut plus. Que Jésus vienne étancher notre soif de vérité !
En compagnie des deux pèlerins d’Emmaüs un soir de Pâques.
Quelques semaines plus tard, notre équipe JEM se réunit à nouveau et nous lisons l’Évangile où nous cheminons en compagnie des « pèlerins d’Emmaüs ». « Nous qui pensions que c’était Lui qui devait devenir le roi des juifs… et voilà qu’Il est mort… ». « Hommes lents à croire, répond Jésus, ne saviez-vous pas que le Fils de l’homme devait souffrir et mourir avant de ressusciter ? » Alors nous tendons tous l’oreille pour comprendre ce que Jésus explique sur la manière de lire la Bible « depuis Moïse en passant par les prophètes », sur le sens du mal et de la souffrance humaine, de notre souffrance humaine. « Mon joug est doux, dit-il, et mon fardeau est léger à porter. » Il nous importe donc de L’inviter à rester avec nous puisqu’ « il se fait tard et que le soir tombe » et que nous sentons confusément que nous avons besoin de son aide pour conserver la paix de l’âme au milieu du monde tel qu’il est. Que Jésus nous donne sa lumière, qu’Il vienne nous instruire et rendre nos « cœurs brûlants ! » Dans ces rencontres d’équipe fraternelle de foi et les échanges qui s’y font, la Parole de Dieu nous arrive « amplifiée » et comme déployée. Quel bienfait de partager et d’écouter par la voix des uns et des autres la Parole de Dieu qui vient nous enseigner, nous consoler et nous affermir dans la foi !
À l’ouvrage pour construire la civilisation de l’amour.
Il nous faut donc revenir aux fondamentaux : n’attendons pas la solution de l’un de nos écrans, ne l’attendons pas de l’extérieur, cherchons-là à l’intérieur. « Familles, je répète, n’ayez pas peur ! disait saint Jean-Paul II. Le Seigneur vous appelle à devenir les artisans d’une nouvelle ère d’espérance dans l’Église et dans le monde. La famille est le cœur et le centre de la civilisation de l’amour. » Écoutons l’Évangile : « Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés. » C’est un commandement de vie et un appel au bonheur.
Merci à notre évêque, Monseigneur James, pour l’invitation du 25 juin.
Denis Crochu